
Guy Laperrière
Né à Ottawa en 1942, Guy Laperrière a été professeur d’histoire à l’Université de Sherbrooke de 1971 à 2011. Spécialisé en histoire religieuse du Québec et de la France aux 19e et 20e siècles, il a été président de la Société canadienne d’histoire de l’Église catholique (section française) (1981-1983) et de l’Institut d’histoire de l’Amérique française (1999-2001). Ses publications touchent l’histoire des communautés religieuses au Québec et l’histoire des Cantons de l’Est. Il s’est beaucoup intéressé à l’historiographie québécoise, étant responsable des comptes rendus à trois reprises pour la revue Études d’histoire religieuse et ayant produit lui-même un grand nombre de comptes rendus, sans compter plusieurs bilans historiographiques.
Communication : « Deux historiennes de la génération de la Grande crise, Andrée Désilets et Denise Robillard : prendre sa place, tout simplement ». Voir la pragrammation
Résumé : Dans ce colloque sur la place des femmes dans le champ historique au Canada français aux 19e et 20e siècles, on m’a demandé de présenter Andrée Désilets, qui fut ma collègue au Département d’histoire de l’Université de Sherbrooke de 1970 à1990. Comme l’appel à contributions parle d’exclusion et d’invisibilisation des femmes historiennes, il m’est vite apparu qu’Andrée Désilets était l’exact contraire de ce portrait, en particulier dans les années 1980. J’y voulu y adjoindre la figure de Denise Robillard, de la même génération, dont la production historique a été significative surtout entre 1990 et 2020. On tentera d’analyser leur place comme femmes dans la profession historienne.